Histoire: De Terre d'Exil à Profania

 

Volume 1: Fin de la Terre d'Exil

 
 
 Prologue 1 : La naissance du fléau
      
       Le monde changeait, les idéaux évoluaient, les pensées divergeaient. Les choses les plus banales de la vie ne semblaient plus les mêmes, le réveil matinal était à chaque jour un peu plus long et pénible. L'air était lourd, la vie était difficile. Rares ont été ceux trouvant un réconfort à tout ces changements, mais il en fut.
 
      Lorsque les plus égoïstes et les plus cruels se voyaient de plus en plus fort, les plus généraux et bienfaisant étaient considérablement affaiblit. À l'époque, nul n'eut conscience de ce qui pouvait animer une pareille force, surgit de nul part. Les érudits et les hommes de science citèrent une maladie affectant les gens ayant certains trait de caractère, tandis que les religieux et les croyants mirent en place la prophétie de la fin des temps.
 
      La religion l'emporta, les cultes et rituels accordés en l'honneur des dieux se multiplièrent, des émeutes firent rage à tout point du monde et les lois furent transgressés à mainte reprise. Les forces de l'ordre ne parvinrent plus à imposer les lois, l'ennemi était trop grand et puissant.
 
      Les régimes au pouvoir firent place aux guerre civiles, les uns tombant dans la maladie, les autres se perdant dans la folie. Le monde avait changé trop vite, l'adaptation avait trop tardée, l'extinction était maintenant le prix à payer. Certains groupes tentèrent de résister du mieux qu'ils le pouvaient, par des tentatives de remèdes, d,antidotes, de mise en quarantaine de ceux soudain prit de folie meurtrière, mais tout ces efforts furent tentés en vain.
 
      Ce fût chez les Élévornes, grande race des concepteurs matériels des biens de cette planète que le fléaux se vit le moins dommageable. Habitué de vivres les uns parmi les autres, la force n'eut pas l'envergure nécessaire pour semer la zizanie. Du fin fond des mines de Minoc se faisait retentir à tout heure du jour et de la nuit ce qui allait, un peu plus tard, être la solution finale.


Prologue II :
Xain Arask, Grand Seigueur Noctarius

    Dès son enfance, Xain était un garçon plutôt instable et il attendait déjà impatiemment le moment où il remplacerait son père, Kain Arask, le grand seigneur qui régnait sur le peuple Noctarius à cette époque. Ce dernier a laissé sa place à son fils lorsqu'il est mort, assassiné par une personne dont le nom est toujours resté inconnu. Xain a vécu la fin de son adolescence en l'absence de son père et est devenu très solitaire, impassible, quelque peu frimeur et demeurent aujourd'hui un noble Seigneur des plus énigmatiques. Toutefois, sa solitude l'a mené à ne faire confiance en personne et à être autonome. Sa soif de sang et de torture se fait ressentir chez lui plus que tous les présents Noctarius, ce qui le rend très puissant, car sa faim augmente, et de beaucoup, sa rage et sa férocité. Brutal, cruel et plutôt inhumain, Xain adore plus que n'importe quoi faire souffrir un ennemi, puis le tuer ensuite, parfois pour le dévorer ou souvent pour sa propre satisfaction. Cela semble même être un passe-temps pour cet homme sanguinaire et sauvage.


Prologue III : Noriane, Souveraine des Histrions

      De par sa nature altruiste, Noriane fascina dès son enfance un nombre considérable de ses semblables. C'est toutefois qu'à l'exorde de ses 169 ans qu'elle subjugua totalement ses confrères et consoeurs Histrionnes. Noriane secondait constamment ses pairs et adhérait par ailleurs à certains ateliers ainsi qu'à des groupes variés. Parmi quelques-unes de ses fonctions proéminentes, Noriane était principalement la seconde administratrice d'une importante congrégation visant à évoluer davantage la nation Histrionne ainsi qu'à rétablir leurs moeurs et coutumes d'antan.

Au fil des ans, la réputation de Noriane n'était plus à faire. Partout, dans les maintes et vastes océans de la terre d'exil, nous entendions constamment jaser sur elle et ses incalculables bienfaits. Tous adulaient son abnégation grandissante et tentaient tant bien que mal de flatter son ego par de nobles éloges. Certains ménestrels composaient même odes et poèmes à son attention. Noriane avait finalement conquit le coeur de tous les Histrions, sa famille.

Dès l'ascension de Vesta et de Ciryandil parmi les grands monarques de ce peuple, Noriane fut donc proclamée Grande Exarque des Histrions et à peine un siècle plus tard, le tragique cataclysme de la terre d'exil survint finalement comme l'avait prophétisé certains manuscrits ancestraux. Noriane prit donc part au périple qui la conduisit par la suite en direction de Profania tandis que la plupart de ses confrères et consoeurs se mourraient dans les eaux chancelantes de la terre d'exil. Peu après, elle heurta par enchantement un charmant Histrion qui tout comme elle provenait également de la Terre d'Exil. Dès leur premier regard, elle et cet homme furent intégralement épris et ils ne tardèrent d'ailleurs pas à unir dans le sacrement du mariage leur âme, leur chair et leur coeur.

 
Chapitre I : La solution
      
       Les entrés des mines de Minoc furent condamnés et une incroyable quantité de nourriture non périssable fut entreposée dans une des immenses salles creusées à même le roc. L'on prévoyait cinq ans de réserve, si les effectifs restaient les même du début à la fin. Évidemment, tel n'en fut pas le cas.
 
      Un système de purification de l'air fût aussitôt mis en place dans les profondeurs de la mine, car l'air y devenait rapidement irrespirable. Les Élévornes avaient maintenant ce qui leur était nécessaire pour survivre, pendant cinq années. La communauté pu donc commencer le projet, qui devait les sauver de ce fléau.
 
      Le projet consistait à élaborer un engin capable de se rapprocher des astres du ciels, symboles divins par excellence, afin de se rapprocher des dieux et de leur implorer pardon. À première vue, le tout ne paraissait pas réalisable, mais comme l'impossible pouvait être possible pour un Élévorne avertit, la communauté décida d'entreprendre le projet. Des artisans de toute discipline mirent la main à la pâte. l'échéancier était serré, cinq maigres années. L'aide de la plupart des dirigeant de ce monde était de mise le seigneur Noctarius Xain Arask et l'impératrice des histrions Noriane supervisait tout les cotés magiques et mystique de la conception du projet.
 
      La première année passé, le travail avait à peine débuté, un problème technique était survenu dans le système de purification, conséquence, une centaine d'artisans morts. Ce fut la panique totale l'espace de quelques instants, mais les plus sages du groupe rappelèrent l'importance de leur travail et les marteaux purent se remettre à retentir dans cette région du monde.
 
      La deuxième année fut sans conteste celle qui permit le plus aux Elévornes d'avancer dans leurs travail. Le moral était bon, la nourriture plus abondante (vue le décès prématuré de la centaine d'homme) et la créativité à son meilleur. L'on prévoyait déjà faire quelques essais lorsque le temps le permettrait.
 
      Au courant de la troisième année de durs labeurs, les entrés précédemment barricadés faillirent céder. Pour la première fois depuis maintes années, ce ne fût pas le martèlement Elévorne qui dérangea le repos nocturne de la région, mais celui des coups de poings sur l'énorme porte érigée à l'entré. Un débat débuta dans la communauté, quant au fait que l'on ouvrirait ou non. Le oui l'emporta de peu et d'énormes précautions furent prisent pour la sécurité de tous. De puissants explosifs avaient été placé un peu plus loin dans le tunnel menant à l'entré, afin de couper le passage si le tout tournait mal.
 
      L'on ouvrit et les explosifs n'eurent aucun besoin d'être déclenchés. Il ne s'agissait que d'un petit groupe d'aventurier, une trentaine tout au plus, qui avait pu survivre dans les contrés hostiles en misant sur le point fort de tout peuple de Terre d'Exil. Ce groupe était en fait constitué de Naturilias, de Landolors, d'Orchillions, de Noctarius, de Spanius, d'Histrions, d'Indarions et d'élévornes. Bien sur, il y avait quelques frictions, mais rien qui ne pouvait mener à un combat. Ces individus avaient sut survivre en groupe et ils avaient laissé de côté leur racisme afin de survivre dans ce monde plus hostile que jamais. La communauté Elevorn accepta donc ces individus en échange de leur bras dans les profondeurs de la mine.
 
      Depuis l'incident de la première année, les Elevorns avaient été distant à retourner dans ces profondeurs. N'ayant pas de besoin immédiat des matériaux s'y trouvant, aucun n'y était retourné depuis. Mais depuis quelques temps, une pénurie de ces matériaux s'était fait apercevoir, le problème avait été vite réglé lorsque ces aventuriers avaient demandé l'hébergement. Le secret quant au précédent incident s'était garder, car ce que l'on ne sait pas ne nous fait pas de mal.
 
      La quatrième année se fit sans problèmes majeurs, sinon de quelques querelles entre l'autorité Elévorne et les nouveaux arrivants. Lorsque la menace d'expulsion se fit entendre, tout trouble cessa. Preuve que ce qui était à l'extérieur de la mine devait être des plus dangereux.. Certains essais eurent la chance d'être effectués au courant de la quatrième année. En vue des réserves de nourritures qui baissait à vue d'oeil, il ne fallait plus tarder.
 
      Au début de la cinquième année, les réserves de nourriture furent achevés. Le signal du départ fut donné et l'essais ultime arriva. Le plan était d'envoyer quelques individus de chaque race afin de cerner le plus possible l'ensemble des dieux. Tout les Elévornes ne pouvant pas prendre place dans l'appareil, la plus part restèrent sur Terre d'Exil, en attente de la grâce des dieux que leur apporterait l'engin construit.
 
      L'appareil décolla en début d'après-midi, moment ou le vent tombait généralement et ou les nuages, qui obscurcissaient à présent le ciel à toute heure du jour depuis plusieurs mois, était le plus favorables. Dans une explosion qui détruisit tout sur plusieurs lieux à la ronde, le petit habitacle entassant une vingtaine d'individus s'éleva à toute vitesse dans les airs. Le peuple Élévorne tout entier assista avec dévotion au lointain décollage, les uns satisfaits, les autres craignant le pire.
 
Chapitre II : La fin
 
      l'appareil de conception Elévorne ne revint jamais sur Terre d'Exil. Ses constructeurs l'attendirent pendant plusieurs mois, certains ne cessèrent de fixer l'infinité du ciel afin d'assister à son retour, d'autres plus pessimistes tentèrent de fabriquer un second engin.  La communauté Elévorne se sépara, les plus sages ne pouvant plus donner les bons conseils. Ainsi donc, plusieurs petits groupes Élévornes partirent habiter grottes et cavernes de ce monde. L'on ne saurait dire ce qui leur est arrivé à tous. Certains auraient peut-être réussit la confection d'un second appareil, mais toute trace de pareil exploit nous est à ce jour impossible.
 
      Les nuages gagnèrent en épaisseur, ne laissant bientôt plus passer les rayons solaires. L'obscurité gagna la bataille face à la lumière et Terre d'Exil sombra. Les bêtes nocturnes firent chasse à tout heure, ne laissant bientôt plus que quelques survivants. Le sang était maintenant chose courante, car partout y régnait son odeur.  
 
      Certains plus bricoleurs réussirent à s'éclairer de presque rien, pour ne voir que les ravages de la nuit éternelle. Les seuls abris possibles étant le fond des grottes, la vaste majorité des survivants s'y réfugièrent en quête de mieux. Mais étant déjà la propriété de monstruosité pire que le règne extérieur, l'espoir était vain.
 
      Certains volcans reprirent vie, illuminant momentanément la noirceur du monde, mais il était trop tard, l'appareil ne revenait pas, les dieux n'avaient pas été avertit. La lave recouvrit bientôt presque toute existence, même les bêtes nocturnes eurent le repos éternel.  
 
      Le silence fût et perdure depuis maintenant toujours. Sans bruit il n'y as pas de vie, sans vie comment prendre compte du temps passé...


Volume 2: Premiers pas sur Profania


Chapitre III : Les débuts de Profania

      Dans une explosion qui détruisit tout sur plusieurs lieux à la ronde, le petit habitacle entassant une vingtaine d'individus s'éleva à toute vitesse dans les airs. Le peuple Élévorne tout entier assista avec dévotion au lointain décollage, les uns satisfaits, les autres craignant le pire.

      l'ambiance à l'intérieur de l'appareil était des plus affolée. Les concepteurs Élévornes n'avaient pas prit en compte la forte accélération qui ferait suite à l?explosion primaire. Les effets d'une très grande accélération sur le corps pouvaient avoir des conséquences nuisibles, voir fatales. Heureusement, l'équipage n'eut aucune perte suite à ce premier problème rencontré.
 
      La monté, quant à elle, se fit avec un peu moins de malaise. Quelques secousses eurent bien sur un inconfortable effet de nausée sur certains, mais aucune blessure n'en découla. l'altitude des nuages se fit atteindre en quelques secondes à peine. Ce fut la première fois qu'un être vivant se rendait si haut dans les hauteurs célestes. À la rencontre des nuages, les secousses se multiplièrent, mais l'équipage tenu le coup. À la conception, les Élévornes n'étaient pas tout à fait certain du comportement que prendrait l'appareil une fois en contact avec les nuages, le tout fut donc laissé à la bonne grâce des dieux, le hasard.  
 
      Passé outre les nuages, l'équipage eu droit au plus bel exemple de surnaturel que la nature pouvait témoigner. Les terres qu'ils avaient foulés depuis leur plus jeune âge avaient été recouvertes au mètre près par un épais brouillard. Le peu de choses que laissait entrevoir les nuages étaient infiniment petites et ne cessèrent de rapetisser au fil de l'ascension. Pour la première fois de l'humanité, un mortel pouvait enfin avoir la vision d'un dieu.
 
      Au cours du périple auquel était convié l'équipage, la vision de ce monde plat et uniforme eu bientôt la forme quasi-sphérique qu'il se devait. Les Élévornes présent expliquèrent ce phénomène par la distorsion des sens dû à la trop haute altitude. Sans se questionner d'avantage, le reste de l'équipage les crûrent sur parole.  
 
      Le monde sphérique s'éloigna peu à peu, ne devenant bientôt plus qu'un autre point dans cet univers étrangement constitué d'autres points. Les questions se multiplièrent dans l'esprit des membres de l'équipage, mais tous restèrent muet. Dans ce silence quasi divin, nul n'osa déranger la béatitude des dieux. Le silence perdura plusieurs heures, mais il fut brisé. Un des Landolors présent évoqua l'idée de la déroute et du fait qu'ils s'étaient perdus dans l'infinité de points.
 
      Les Élévornes avaient accomplit leur devoir en propulsant l'appareil hors de Terre d'Exil, mais que devaient-ils faire à présent ? Attendre qu'une divinité veuille bien les aborder ? Plusieurs questions trottèrent dans l'esprit de l'équipage, mais aucune réponse ne se fit entendre. l'attente devrait donc perdurer encore quelques instants.
 
      La petite quantité de nourriture qui avait été emmagasinée à bord ne fut pas de trop lorsque le petit groupe se fit prendre par la faim quelques heures plus tard. La nourriture ne ferait vivre que quelques jours le considérable équipage, l'on ne devait pas trop alourdir l'appareil si l'on désirait le faire décoller.
 
      Quelques jours plus tard, le questionnement de tous et chacun s'arrêta sec lorsqu'un autre point se transforma peu à peu en une autre sphère, sous les yeux ébahis de l'équipage. Les pensés ternes cédèrent à la consternation, l'équipage croyait avoir atteint leur but, celui de la résidence des dieux.
 
      La sphère s'offrant à eux sembla à divers points de vues plus accueillante que celle laissée derrière. l'équipage n'était pas encore au courant, mais un nouveau monde se dévoilait lentement devant leurs yeux ébahis. Des vallées se dessinaient au flancs des montagnes, ces montagnes se fondaient un peu plus loin en de grandioses plaines, ces plaines laissaient place à de vastes forêts et ces forêts abritaient une multitude d'animaux qui sauraient rassasier l'équipage maintenant affamé.
 
      La vision de ce monde s'approchant rapidement semblait magnifique, jusqu'au moment ou un Élévorne prit subitement la parole : « Hmmm, vous allez me prendre pour ridicule, mais ? Le système d'atterrissage n'était pas encore tout à fait au point lorsque le jour fatidique du décollage survint ». Chaque membre de l'équipage fut, l'un à la suite de l'autre, pris au coeur par cette révélation d'une mort imminente. Tout l'espoir se terminerait en un petit nuage de poussière, rien de plus décevant après tant de travail.
 
      Il ne restait plus qu'a essayer le système d'atterrissage, même s'il n'était pas au point. Après tout, s'il s'agissait bien d'un royaume divin, peut-être que grâce leur serait rendu. l'élévorne attendit que l'appareil aie suffisamment de vitesse, puis tira un levier. Une énorme toile se déplia à l'extérieur de l'habitacle, celle-ci étant attaché par une vingtaine de câbles à la structure même de l'appareil.
 
      Les mains devinrent moites, les coeurs pompèrent le sang à tout rompre et tout individu cessa de respirer, de peur qu'un simple souffle déclenche une réaction en chaîne. Au début, tout semblait bien se dérouler, la hauteur des nuages se fit atteindre sans aucun problème. l'appareil s'était freiné de lui même et un atterrissage en douceur se dessinait en perspective pour tout l'équipage.
 
      Le trouble débuta lorsqu'un câble céda et en entraîna un autre sur son passage. l'appareil commença à tournoyer sur lui même en accélérant rapidement. Le sol était maintenant visible par les yeux affolés de tous. Au moment où tout avait cessé de tournoyer, la toile se déchira en son milieu et une faille se propagea rapidement vers l'une de ses extrémités. l'écrasement était inévitable.       
 
Chapitre IV : La répartition des peuples
 
      Le soleil brillait du haut de son piédestal céleste, procurant à la vie la lumière et la chaleur nécessaire à son expansion. De puissants rayons envahissaient les vastes étendues de l.aube au crépuscule, laissant place au développement de la vie. Une voluptueuse présence animait les airs, le vent.
 
      Se faisant donné vie par cette puissance, un moustique, suivant le gré hasardeux du vent, passa sans crainte aux abords d'un paisible lac. Ne s'y arrêtant pas, il poursuivit son envol sous la douce brise environnante. À la vue d'une aire de repos, il se posa sur une imposante branche de chêne, régnant seul, au beau milieu d'une clairière délaissée par ses semblables. Le moustique y resta plusieurs minutes durant, écoutant la béatitude quasi-éternelle de la lente et profonde sève, sang du règne végétal. Ce même vent, l'ayant amené jusque là, l'effraya d'une vague plus fraîche qu'à d'ordinaire, commandant ainsi son envol.  
 
      Ainsi donc, le moustique reprit son aventure aérienne, guidé par les flots d'un invisible souffle. Poursuivant tel un brave chevalier une quête interminable, le petit moustique passa aux côtés d'une profonde ride à la surface de la clairière. Ne portant aucune attention à ce phénomène, il laissa le faible vent le guider, tel une plume ayant perdue toutes attaches.  
 
      En harmonie avec cette innommable cadence, le moustique poursuivait, nonchalamment, son aventure quotidienne. Lorsque la chance le lui permit, celui-ci se posa sur l'immensité prenant place à la fin du sillon récemment formé, puis soudainement, sans nécessité véritable, il examina hâtivement les environs.  
 
      Quelque chose d'étrange se réveillait au sein des débris environnants, probablement d'un très lointain sommeil. Arborant une peau réfléchissant à souhait la lumière solaire, l'être, animé d'une récente force se leva. Dans un vacarme métallique infernal, il fit quelques pas, puis s'effondra aussitôt. La chute expulsa le lourd heaume de sa tête, laissant apercevoir un jeune visage ensanglanté. Les cheveux courts et noirs de l'homme prirent une teinte rougeâtre lorsque le sang s'y entremêla. Cherchant au plus profond de lui-même une dernière force, l'homme plongea sa main gantelée au pommeau de sa fidèle épée, puis la sortit en la hissant une dernière fois à bout de bras vers les cieux. Le bras sitôt retomba, de faibles soubresauts animèrent par la suite tout ses membres, puis rien du tout, à l'exception d'un profond silence. Ainsi périt Jarlax Wyndyl, le premier Landolor à se vider de son sang à même le sol de Profania.
 
      Le silence ne tarda pas à se faire briser, une seconde masse se leva des débris, visiblement blessée elle aussi à la vue d'une pointe de métal perçant sa jambe de part et d'autre. Revêtit de la même coquille réfléchissante, l'être avança dans la clairière, d'un pas lourd et pesant. À peine une dizaine de mètres plus loin, l'être se pencha, retira son heaume, puis cracha tout ce qui devait lui rester de sang. La longue et blanche crinière ne tarda pas à se souiller elle aussi de quelques mèches d'un rouge écarlate. Un profond soupir saisit aussitôt l'homme, ne lui laissant aucun salut, il s'affaissa aussitôt dans un tintement métallique. Telle fût décrite la fin de Piluth Orchillion, mort en ayant tenté l'impossible pour les siens.
 
      Certains membres de l'équipage n'eurent pas la chance de se lever une dernière fois avant de mourir, mais il en fut un bon nombre qui survécurent à ce fâcheux atterrissage. La seule et unique représentante Naturilia de ce voyage eu cette chance, elle se levât, suivit ses pas vers la plus somptueuse forêt de tout Profania et entra dans un profond recueillement. Suite à plusieurs semaines de prière consécutives, l'esprit de la forêt se manifestât, les arbres prirent soudain vie et s'entremêlèrent pour donner ce qui est connut à ce jour comme étant Forestia, résidence de toutes Naturilia.
 
      Dans la même veine de chance, un Spanius se levât, encore étourdit par le récent impact. Ayant toujours le même désir de fête, il alla aussitôt vérifier s'il était le seul survivant Spanius de cette tragédie. À son plus grand plaisir, une femme de son sang avait elle aussi résistée à la catastrophe. De quelques petites poussées amicales, il la réveilla gentiment, puis ils prirent la route tout deux, main dans la main. Leur chemin les menèrent à la lisière d'un vaste désert. Dans un élan d'optimisme, ils décidèrent de s'y installer. De leur union naquirent les premiers descendants d'El Juerguista.

     Prit d'un mal profond, une Histrionne se réveillât à toute hâte. Le temps tarda à lui faire constater l'ampleur du désastre, mais une fois conscience reprise, elle se dépêcha à aider ses semblables. Usant avec dévotion de ses compétences en magie, elle rendit la santé à ses camarades blessés. Laissant tout les autres pour morts, elle quitta le lieu de l'écrasement avec les siens et se dirigea vers les abords maritimes, là où le souffle du vent marin saurait rendre le moral perdu. La ville de Jelkyrie fût construite aux abords de l'océan et sera par la suite recouverte d'eau par une inondation plusieurs années plus tard.
 
      Aux prises avec la boucherie environnante, un Élévorne n'eût pas le même réveil que les autres. Quelque peu attristé par la tournure dramatique du voyage, il reprit courage en imaginant l'avenir, remplie de prospérité et de renouveaux. Faisant abstraction des autres, il alla réveiller ses égaux, puis prit la route vers ce qui allait devenir plus tard la plus grande mine jamais construite par un mortel. Les profondeurs incalculables des tunnels parcourant cette mine permettront l'extraction de la Solvarine, minerai indispensable pour le célèbre alliage Élévorne.
 
      Quelque peu surprit de ne voir que les corps de la moitié de l'équipage, un Noctarius se dépêcha de remuer ses frères et ses soeurs pour finalement s'enfuir de ce lieu maudit. Tous se réfugièrent dans un réseau de galeries souterraines avoisinantes et telles des taupes, s'y confinèrent pour plusieurs années. Le réseau devin rapidement connus de tous et une légendaire citée y fût érigé, en la mémoire de ceux qui durent rester sur Terre d'Exil.
 
N'échappant pas à l'appel de la survie, un Orchillion reprit subitement conscience. Ne faisant pas allusions aux autres gisant sur le sol auprès de l'appareil, il ne réveilla que les siens, puis tous ensembles, s'éloignèrent de l'étrange atterrissage Élévorne. À plusieurs jours de marche de l'écrasement, ils décidèrent de faire halte et fondèrent ce qui allait devenir, pour se remémorer cette première halte Orchillionne, la halte de Ragnarok. Ragnarok fut construite pareillement quelques années plus tard et depuis lors, de nombreuses patrouilles militaires sillonnent le secteur, afin de protéger le lègue de leurs ancêtres.
 
      Coincé sous le système de propulsion de l'appareil, un Indarion gisait. Une étrange puissance, émanant probablement du peu d'énergie restant à l'engin, redonna mystérieusement force au corps inerte. Soudainement éprit de colère, l'Indarion souleva d'une seule main l'habitacle, puis s'enfuit à toute hâte dans la nature. L'on ne saurait dire ce qui advint précisément de lui, mais chose certaine, c'est qu'une ville à l'état de ruine se bâtit non loin de là. Le comment de son autoreproduction, plusieurs légendes en expliquent des bribes, mais aucune ne saurait affirmer avec conviction le comment de la chose.
 
      Les derniers corps blessés laissés derrière eurent soudain tous la capacité de se relevé en même temps. Étant pris de haine par l'abandon du reste de l'équipage, ce peuple se jurèrent entre eux qu'un jour, ce serait à leur tour d'abandonner un à un tous ces peuples. Maintenant établit à plusieurs points de ce monde, les Landolors ont l'égoïsme de leur promesse. Nul ne saurait dire si ce pacte a vraiment eu lieu, mais tous sont en parfait accord pour conclure que ce peuple n'as aucun allié véritable.
 
      Il fut de ce monde, un peuple candide, n'ayant aucun souvenir de ce terrible incident qui changea la face du monde pour toujours. À l'autre bout du monde, dans leur citée millénaire, les Makadoks n'ont eu vraiment conscience de la nouvelle présence humanoïde sur Profania que lors d'une rencontre mémorable avec les Noctarius, sombres créatures des profondeurs. Ce fut alors la panique, n'étant pas habitué à la haine d'autrui. Mais, au fil du temps et des époques, les Makadoks eurent la capacité de se tailler leur place, à même un monde de violence et de déchirements.
 
      Depuis lors, les mentalités des ancêtres d'Exil ont suent s'adapter à ce nouveau monde, monde auquel avait été convié par erreur l'équipage de l'appareil Élévorne. L'on ne saurait prédire l'avenir de tout ces peuples, mais une chose est certaine, avenir il y aura.


Volume 3: Tout être intelligent évolue


Chapitre V : L'évolution technologique

Dès le réveil des survivants de l'atterrissage en catastrophe sur Profania, Delkyrio Delgovie s'empressa de réveiller ses amis Élévornes. Plusieurs étaient décédés dont son meilleur ami, Benjamin Isaurie, un des grands fondateurs de la capsule qui les avait emmenés là. Un rassemblement se fit devant les restes de la navette afin de se répartir les taches de la visite du nouveau monde. Un pacte se conclu ; "qui trouvera, gardera". Mariott premier usa de son intelligence et son esprit conquérant afin de diviser les survivants Landolor et de les disperser dans chacun dans une région quelconque, ce qui fit du territoire Landolor le plus étendu de la planète. Les Élévornes marchèrent quelques jours jusqu'a ce que leur regards se croisent avec un métal encore inconnu... un métal très dur et très résistant. Pas très malléable, mais parfait pour faire des constructions très solides. Ils suivirent les traces de ce métal pour en arriver à une clairière au milieu d'une région minière. Sans hésiter, ils y construisirent une grande maison afin de faire les plans de leur future ville en ce métal très résistant qu'ils nommèrent Solvarine. Chacune des nations entra en période de construction intense. Les Landolor, dirigés par Mariott, baptisèrent leur ville Tradenia en l'honneur de la ville mère de Terre d'Exil. Les Histrions, sous le régime monarchique de Noriane, usèrent de leur pouvoir afin se faire une grande cité sur trois paliers : le plus haut étant la Haute Ville de Romane, l'intermédiaire à la hauteur du sol est la basse ville de Romane et la plus basse consistant en une ville Aquatique basée sur la magie blanche. Les Noctarius se dirigèrent plus vers les souterrains et endroits sombres de la planète, tandis que les Indarions se dirigèrent vers le nord-est.

Une grande annonce fit le tour de la planète afin d'enterrer les non survivants du voyage interplanétaire. Une tombe fut construite dans une montagne loin de tout regard. Plusieurs habitants de toutes les races y furent déposés dont le monarque histrion Ulderick, Piluth, Jarlax Wyndyl et Benjamin Isaurie. Noriane, attristée de la mort de son unique amour, y déposa un bracelet magique afin de conserver l'âme de son époux dans cette relique. Xain Arask et Delkyrio Delgovie, plus méfiants, soudèrent les tombes l'une après l'autre.

La construction de Delgovie s'intensifia après l'annonce d'une très grande valeur marchande sur la Solvarine, qui pouvait aussi facilement, à l'aide d'alliage, conduire l'énergie électrique et servir d'armure. Suite à plusieurs découvertes ingénieuses, Delkyrio Delgovie fut atteint d'une maladie grave, aussi mystérieuse que mortelle. Le peuple Élévorne, incapable de vivre sans le cerveau de leur inventeur, construisit à l'aide de toutes les ressources possible et par la conception de Delkyrio, une très grande bâtisse, ou l'énergie centrale de la ville serait dirigée et emmagasinée ; tel un trône de puissance. Peu de temps après, Delkyrio perdit la vie et le peuple Élévorne se retrouvait sans chef... Mais heureusement, sa descendance assurerait la survie du peuple sans être d'une intelligence égale ou supérieur à leur ancêtre.

Plusieurs années passèrent, voir quelques siècles. Jusqu'à ce qu'un esprit se révéla supérieur à tout autre ayant existé sur cette planète... Séraphin Delgovie, 20ème descendant de Delkyrio Delgovie. Né avec un tempérament excentrique et fou, mais avec une intelligence supérieure, Séraphin avait dans l'idée de crée des intelligences artificielles avec les bienfaits de la technologie...

Des plans se développèrent, des prototypes, des erreurs, des réussites... Tout pain quotidien d'une expérience révolutionnaire. Les moins fortunés de la ville développèrent une certaine habilité à travailler et les plus riches était plus intellectuel. Tout cela mena à la révolution technologique de cette race, qui était autrefois de simples esclaves mineurs.

Écrit par Kirofus, Hephaïstos et Rébecca La ligne du temps

Ligne du temps



Événements marquants


25 Juin 1069 : Reconstructions et reconquêtes
Suite au Cataclysme, certaines villes furent complètement détruites: Mystic'Aï, Tradénia la Haute, Forestia et Haûluk. D'autres villes, bien qu'en ruines, étaient encore récupérables mais habitées par des monstres: Ragnarok, El Juerguista, Delgovie et Romane. Les Orchilions, avec à leur tête Valdeck Crognard et aidés par les autres races, reprirent leur fortesse aux dépends des Illythids. Les Spanius, avec à leur tête Aldario Montego et également aidés par les autres races, réussirent à reprendre El Juerguista par les armes. Quant aux Indarions et Noctarius, ils cohabitaient désormais à Hammestrein; les Élévornes et les Landolors cohabitaient désormais à Tradénia la Basse et les Histrions, Makadoks et Naturilias cohabitaient désormais à Sialeka.

7 Novembre 1054 : Cataclysme élévorne
Letol, célebre astronome Élévorne, observa quelque chose d'anormal dans les étoiles. Il annonça aux Élévornes que l'étoile Mysticia s'approchait anormalement de la planète et qu'elle risquait d'entrer en collision avec celle-ci. Les Élévornes furent rapidement informés de la nouvelle, puis regroupèrent les autres races afin de les prévenir. Ceux-ci se dirigèrent toutes vers une grotte, le Refuge. Suite à l'écrasement, un nuage de poussière fût en suspension dans les airs, rendant l'air irrespirable. Chaque individu est resté dans le refuge durant quelques années, avant que des troupes soient envoyées explorer les différentes villes.

22 Mars 1050 : Attaque contre Bucharnois
Une attaque organisée par les Orchilions éclata à Bucharnois, ville landolore. Les répercussions de cette attaque furent dramatiques. Notamment, le Roi landolor Mariott II ainsi que l'Empereur orchilion Némésis perdirent la vie. Suite à la perte de ces dirigeants, le Reine landolore Leila se remaria avec Cédric LeGrand, faisant donc de lui le nouveau Roi landolor, et les Orchilions installèrent un nouveau Sénat composé du fils de Némésis, Arthanok Banshek, de Kelthor Von Kish, de Valdeck Crognard et de Luna Kothalyk.

30 Avril 1028 : Jeu mortel de l'Île de Figaro
Des affiches furent posées dans toutes les villes de Profania, faisant mention d'un grand bal masqué inter-racial organisé par le Duc de Figaro. Or, quand les invités arrivèrent sur l'île, que ne fut pas leur surprise de voir que l'île était déserte, et qu'ils y étaient prisonniers. L'événement tourna vite au drame lorsque la lutte pour la survie poussa même des gens à s'entre-tuer...

12 Février 1010 : Première guerre mondiale
Un conflit opposant les Landolors aux Indarions prit une tournure innattendue; presque toutes les races de Profania vinrent aider l'un ou l'autre des concernés. Tous voyaient un avantage ou un désavantage à ce que la guerre se termine en faveur d'une des deux races. Bien que cette arrivée soudaine de certaines armées froissa grandement la vanité des Landolors, la bataille fût victorieuse pour eux. Une bataille de gagnée, certes, mais la guerre n'était pas terminée.

8 Septembre 1009 : Changements climatiques
De drôles de changements se firent observer partout sur Profania; des changements qui n'avaient comme élément déclancheur rien d'explicable. Les phénomènes se rétablirent d'eux-mêmes, à certains endroits plus rapidement que d'autres. On nota des réchauffements, des innondations, des sécheresses et même des surtensions électriques.

23 décembre 1001 : Jeu d'échecs et pari mortel
Un jeune pirate plein d'ambition fut confronté à un druide fou, dans une partie d'échecs géants où les pièces étaient des êtres vivants. L'enjeu était l'âme du pirate Mélamor Alabar. Heureusement, le pirate gagna le pari, et non seulement son âme fût sauve, mais les eaux de Profania furent soudainement nettoyée de leur souillure.

9 Juillet 999 : Empoisonnement des eaux de Profania
Un inconnu aurait versé, paraîtrait-il, un poison si puissant que toutes les eaux de profania auraient été contaminées. Cet empoisonnement massif fut la cause de plus de 35 000 décès sur Profania, et de la mort de plusieurs écosystèmes. La cause de cet empoisonnement est toujours inconnu.

17 Novembre 704 : Attaque de Dracula
Dracula, un vampire sanguinaire et sa maîtresse du néant, attaquèrent Profania et leurs habitants en les foudroyant de diverses offensives comprennant squelettes, zombies et maléfices. Une jeune Naturilia aux dons de claire-voyance nommée Lalwende Eldalótë réussit à tuer le terrible Dracula, aidée par un Landolor nommé Lestat de Valek.

1 Janvier de l'An de grâce 0 : Arrivée des rescapés de la Terre d'Exil
C'est en ce jour que les Makadoks rencontrèrent leurs toutes nouvelles connaîssances, tout droit arrivées du ciel à bord d'un habitacle. Des représentants de huit races différentes de Terre d'Exil vinrent se réfugier sur Profania, par un hasard des plus béni.

Ères et époques


  • Création

  • La création de Profania date de bien plus longtemps que démontré sur cette ligne du temps. On parle plutôt ici de la naissance de la toute première forme de vie, créée par accident suite à un conflit entre deux dieux, soit Nihil et Mana. Les plantes, les animaux, et même les Makadoks ont vu le jour ce moment-là.

  • Ère inconnue

  • Personne ne sait vraiment quelque chose de cette ère oubliée, puisqu'elle a eu lieu il y a nombre d'années. Aucun vestige n'a encore été découvert. Plusieurs hypothèses circulent que durant ce temps-là, les êtres vivants ne répondaient qu'aux instincts de base et n'avaient aucune organisation sociale.

  • Reigne des volcans

  • Il y a de cela des milliers d'années, tout les volcans entrèrent en éruption, pour ainsi détruire presques toute forme de vie. Seuls les animaux les plus costauds et les plus intelligents réussirent à survivre, et ce, en se réfugiant dans les pôles gelés de la planète. Les Makadoks faisaient partie de ceux-ci. On raconte que Nihil serait à l'origine de ce carnage.

  • Anciènne ère

  • Les habitants de Profania en connaissent bien peu sur cette époque. Ils savent seulement qu'elle prit fin avec l'arrivée de l'habitacle Élévorne. Beaucoup de vestiges de la culture makadoke datant de cette époque se font encore découvrir de nos jours. Ce fut l'ère la plus prospère et la plus paisible qu'ait connu l'histoire de Profania. On dit que c'est le calme après la tempête, et que cela était dû au fait que Mana aurait reprit le dessus sur Nihil.

  • Époque de colonisation

  • L'habitacle Élévorne touchât le sol le premier janvier de l'an de grâce 0, marquant par le fait même un tournant de l'histoire qu'aucun peuple ne pourra oublier. En ces jours heureux débutât le repeuplement des races déchues de Terre d'Exil, et petit à petit, à l'exploration de la planète sauveuse.

  • Époque des révolutions

  • Peu de temps après que les familles se soient reconstitués et que Profania dévoilait ses secrets à ses nouveaux hôtes, plusieurs crises et conflits éclatèrent. Conflits de religions, conflits de cultures, de racisme, de jalousie, d'égoïsme... C'est à cette époque qu'on note la construction de la plupart des grandes citées d'aujourd'hui, et de la formation de plusieurs religions.

  • Ère avancée

  • Bien que les peuples se soient stabilisés, il n'en reste pas moins que les conflits sont encore grands. Or, l'ère avancée est surtout une ère de connaissance et de découvertes technologiques. Elle marque son commencement par la découverte de la poudre à canon, dont les ressources étaient inexistantes sur la Terre d'Exil d'autrefois. La monnaie, l'espionnage industriel et les crises territoriales sont aussi des choses courantes désormais.

    Écrit par Azarone, 26 mai 2007
    Mise à jour par Selena, 22 mars 2014